Le livret A est mort, vive le Crowdfunding Immobilier
Le taux d’intérêt nominal du livret A s’est reclus sous le chiffre symbolique d’1%. Faire travailler son argent avec de telles perspectives de rémunération, pour un petit épargnant, apparaît de ce fait relativement compliqué. Le placement roi va donc devoir être remplacé.
En parallèle, le développement du crowdfunding immobilier fait apparaître ce mode d’investissement comme une véritable solution alternative au placement de son épargne.
La fin du livret A
En août 2015, le taux du livret A est descendu à 0,75%, un chiffre historiquement bas. Le rendement d’un tel placement à court terme s’avère donc désormais marginal et son attractivité n’est plus la même qu’il y a plusieurs années. D’autant que si la véritable formule de calcul avait été appliquée, l’inflation aurait diminué ce pourcentage à 0,50%.
Longtemps resté placement préféré des français, le livret A risque donc fortement de se voir bouder par les ménages. Le passage en-dessous de la barre des 1% a par ailleurs provoqué une fuite des capitaux en direction d’investissements plus rentables. Parmi ces derniers, on peut compter l’assurance vie ou les super livrets dont les taux d’intérêt ne sont pas fixés par l’Etat, mais par les banques elles-mêmes.
De son côté, l’investissement participatif connaît un véritable essor en particulier dans l’immobilier, dû en grande partie à ses intéressantes perspectives de rentabilité.
L’intérêt du financement participatif
Pour de nombreux promoteurs, pouvoir s’appuyer sur un apport personnel conséquent leur permet d’obtenir des emprunts bancaires intéressants (cliquez ici pour en savoir plus). Ils sont ainsi en mesure de faire aboutir leur projet de construction. Le crowdfunding immobilier permet à ces professionnels de pouvoir compléter cet apport par le biais d’investissements privés.
Les personnes qui participent à ces financements supplémentaires peuvent quant à eux accéder à la propriété même s’ils ne sont pas en mesure de souscrire prêt bancaire. Ils sont donc en mesure de percevoir les bénéfices de vente une fois que les logements sont construits. Le principe est le même pour les biens locatifs, à la différence que les investisseurs reçoivent une partie des loyers versés.
Le phénomène n’en est encore qu’à ses balbutiements, mais il connaît chaque année une véritable ascension. Ainsi, entre 2014 et 2015, les sommes récoltées par le financement participatif dans ce secteur sont passées de 152 millions à 297 millions d’euros.
Une augmentation considérable qui ne cesse de progresser et qui pourrait séduire de plus en plus d’investisseurs potentiels. Depuis fin 2016, les plateformes en ligne ne sont plus limitées à des levées de fonds à hauteur de 1 millions d’euros. Elles peuvent désormais aller jusqu’à 2,5 millions (visitez ce lien pour plus d’informations).
Vers le couronnement du crowdfunding immobilier ?
Il serait donc tout à fait possible aux épargnants de se tourner vers cette forme de placement plus attractive. En effet, certains projets permettent à leurs participants d’espérer un rendement à hauteur de 10 à 12%.
Des chiffres bien plus élevés que ceux relatifs à l’assurance vie, tout en étant plus sécurisants que des portefeuilles d’action. Le financement participatif est certes lui aussi exposé aux risques. Les menaces les plus importantes résident dans les coûts de construction d’un chantier, la faillite d’un bâtisseur ou les difficultés de vente des biens achevés.
Toutefois, opter pour le crowdfunding immobilier permet de diversifier le placement de son épargne. D’autre part, l’argent investi n’est pas aussi fortement soumis aux fluctuations des marchés que les plans d’épargne en actions.
Le financement participatif couple donc rentabilité intéressante et sécurité rassurante. Il ne serait donc pas étonnant de le voir, d’ici plusieurs années, remplacer le livret A sur le trône du placement préféré des français.