3 Questions à..., l'interview de Quentin Romet sur l'impact de la loi PACTE sur le crowdfunding
Jeudi 4 juillet, Quentin Romet était l’invité d’Alexandra Boquillon de MaTVImmo pour sa chronique « 3 questions à… ».
Dans le contexte de la publication de la Loi PACTE au Journal Officiel (16 mai 2019), la journaliste a souhaité revenir sur les principaux points de cette loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, et des conséquences pour le secteur du financement participatif.
Quelles sont les principales modifications engendrées par l’adoption de la Loi PACTE ? Quel impact va avoir le nouveau plafond d’investissement pour les plateformes de financement participatif ? Quel conseil peut-on donner aux investisseurs en matière de stratégie d’épargne et de placement ?
Quelles sont les mesures de la Loi PACTE qui vont impacter le financement participatif ?
Dans l’ensemble, cette loi a été pensée en faveur des PME/TPE et dans le but d’améliorer et d’accompagner la croissance des entreprises françaises. Beaucoup de mesures visent ainsi à faciliter ou du moins simplifier la création des entreprises et favoriser leur développement. Dans sa volonté de réorienter l’épargne des français vers l’économie réelle, certaines mesures ont également été conçues afin d’accompagner la croissance du crowdfunding (tous types confondus). On peut ainsi noter l’ouverture du dispositif PEA-PME aux titres financiers (obligations, minibons) issus d’investissements auprès de plateformes de crowdfunding (crowdlending, immobilier, financement startups…). Mais la modification la plus significative est certainement le rehaussement du seuil des collectes. Ce dernier était plafonné à 2,5 millions d’euros par projet. Avec l’intérêt croissant de plus gros acteurs pour cette solution de financement, ce plafond n’était plus suffisant. La loi PACTE prévoit un nouveau seuil à 8 millions d’euros. Cela permettra notamment aux acteurs du crowdfunding, et notamment dans le secteur de l’immobilier, d’accompagner au mieux les porteurs de projets sur des opérations de plus grande envergure.
De leur côté les investisseurs pourront avoir accès à des projets portés par des acteurs nationaux, plus solides financièrement et avec une expérience plus importante. Le taux de rendement seront par conséquent à la baisse, avec plutôt du 8 % que 10 %. Mais cela permettra aux particuliers de véritablement diversifier leur portefeuille d’obligations sur des opérations aux risques différents.
Pour voir le détail des réponses de Quentin Romet, président d’Homunity, cliquez ici !